Ecriture douloureuse, peu lisible, peu soignée, peu fluide, lente, maladroite, hors des lignes ou qui n'est pas en adéquation avec votre personnalité, la graphothérapie peut vous apporter des solutions !
Les vacances de Février avance et comme à chaque fois, les enfants pourront trouver de l’aide pour leur écriture : des stages de 4 heures sur une semaine pour progresser en toute bienveillance !
Activités motrices, tenue de l’outil, posture, douleurs, motricité fine, graphisme, copie, vitesse, taille, forme, ligne ? Un stage complètement personnalisé et adapté aux besoins de votre enfant !
Je propose deux stages pour aider les enfants qui rencontrent des difficultés en écriture pendant les congés de Toussaint. Profitons des vacances pour améliorer les choses et reprendre confiance en soi !
Première semaine : 4 heures de prise en charge à raison d’une heure par jour les lundi 24, mardi 25, jeudi 26 et vendredi 27 octobre
deuxième semaine : 3 heures de prise en charge à raison d’une heure par jour les lundi 31 octobre, jeudi 3 et vendredi 4 novembre
La graphologie, qui est un fidèle révélateur de la psyché et de la personnalité à donné naissance à la graphothérapie, qui postule qu’un certain travail sur l’écriture peut contribuer à transformer la psyché et les comportements. Découvrez la graphothérapie, ses principes, ses bienfaits, le déroulé d’une séance, comment devenir graphothérapeute.
La graphothérapie avait à l’origine pour champ d’action la dysgraphie (troubles de l’écriture qui ont pour résultat l’illisibilité relative) et certains troubles du comportement chez les enfants. Elle consistait donc à rééduquer l’écriture afin de la rendre plus lisible et facile à réaliser.
Ainsi, l’analyse et l’observation de sa propre écriture permettraient, par exemple, de faire ressurgir des souvenirs d’enfance à l’origine de diverses dépendances affectives ou psychiques, ou de lever le voile sur des aspects méconnus de sa personnalité. Par la suite, en transformant sa façon d’écrire et à l’aide de divers exercices graphiques, on pourrait, par une sorte de rétroaction, agir sur sa psyché, et conséquemment changer des attitudes ou des comportements nuisibles. L’exemple classique, et bien sûr un peu réducteur, est de s’efforcer de placer volontairement et consciemment les barres de nos T plus haut, ce qui nous aiderait à adopter une attitude plus déterminée et plus confiante pour affronter nos défis quotidiens.
Traiter les problèmes de dysgraphie
La graphothérapie vise à aider les enfants qui présentent des problèmes de dysgraphie. Ces enfants, surtout des garçons, en viennent rapidement à souffrir de problèmes d’apprentissage. Cela a pour effet de leur donner des sentiments d’échec et de manque de confiance en soi, et peut entraîner des troubles du comportement. Il s’agit souvent d’enfants intelligents, brillants, parfois surdoués. Chez eux, l’illisibilité de l’écriture provient fréquemment d’un choc émotionnel vécu dans le cercle familial au cours de la petite enfance.
Rééduquer l’écriture
La rééducation ne porte pas directement sur l’écriture elle-même, mais plutôt sur le dessin de quelques formes fondamentales (boucles, coupes, arceaux, hélices, etc.). Il s’agit de simplement travailler sur la souplesse et l’aisance dans le geste. De façon aussi ludique que possible, on vise à relaxer le geste, la respiration, les perceptions et les sensations. Par la suite, on apprend à bien tenir le crayon, à adopter une bonne position corporelle durant l’écriture, bref, on tâche de détendre l’enfant afin qu’il prenne plaisir à écrire.
Mieux se connaître
La graphothérapie peut être utilisée pour une meilleure connaissance de soi et pour libérer la psyché des obstacles qui peuvent nuire à son développement. Cette approche est donc également destinée aux personnes qui désirent mieux se connaître et repérer les obstacles qui limitent la réalisation de leur plein potentiel.
Le graphothérapeute
Le graphothérapeute est un professionnel qui peut exercer en privé ou en public. Il va aider l’individu à mieux tenir son stylo, à mieux se positionner et à acquérir de bonnes bases à l’aide d’exercices ludiques. Compréhensif, son rôle est de rééduquer son patient en prenant en compte sa personnalité et sa sensibilité.
Déroulé d’une séance
En graphothérapie classique : la première rencontre se passe généralement avec l’enfant et ses parents. Durant celle-ci, le graphothérapeute va évaluer le sujet et établir le contact. En principe, c’est l’enfant qui décide (ou accepte) d’entrer en thérapie à la fin de cet entretien d’environ 2 heures. Suivra une série de séances hebdomadaires qui s’étaleront sur une période pouvant varier de 6 à 10 mois.
Graphothérapie symbolique : à l’occasion de la rencontre initiale, la personne écrit un texte et étudie les outils d’analyse de la graphothérapie symbolique. Grâce à ceux-ci, elle pourra désormais repérer elle-même dans son écriture le ou les traits récurrents (on les appelle signes-totems) qui constituent les véritables signatures graphiques de ce qui se cache dans son inconscient. Par divers exercices graphiques, on tâchera, par exemple, de modifier l’angle des lettres, de leur ajouter de la rondeur, ou alors de s’exercer à écrire de la main gauche pour les droitiers et de la droite pour les gauchers, histoire de rétablir l’équilibre entre les deux hémisphères du cerveau.
Devenir graphothérapeute
Il existe plusieurs écoles de graphologie et de graphothérapie. En règle générale, les formations sont composées de cours de rééducation de l’écriture, de psychologie clinique et d’interprétation du dessin. Elles peuvent s’effectuer en école ou par correspondance.
Contre-indications de la graphothérapie
La graphothérapie s’adresse aux enfants, aux adolescents et aux adultes qui souhaitent corriger leur écriture ou entamer une démarche de développement personnel. Cependant, cette discipline n’est pas une technique d’intervention en cas de crise aiguë ou de psychose.
Votre enfant a des difficultés à écrire ? Peut-être souffre-t-il de d’un trouble nommé “dysgraphie”. La graphothérapie peut lui venir en aide. On vous dit tout sur cette thérapie de l’écriture, menée par un graphothérapeute.
Très bel article du magazine Parents à découvrir !
La dysgraphie est un trouble » dys- » qui est souvent repéré à l’école, par l’enseignant de l’enfant, vers l’âge de 8 ans (c’est-à-dire : au CP ou au CE1).
À l’école maternelle, en primaire et au collège, les principaux signes de la dysgraphie sont :
Une forte pression exercée par les doigts sur le crayon,
Des difficultés à reproduire à l’écrit la forme des lettres,
Des espaces incohérents entre les mots et les lettres ; des mots généralement trop serrés,
Une mauvaise compréhension du système des lettres minuscules et majuscules,
Une incapacité à respecter les marges,
Une incapacité à écrire sur les lignes ; un mauvais alignement des lettres entre elles,
Une écriture illisible,
Des textes écrits » brouillons » ou » peu soignés « ,
Une écriture lente et laborieuse, parfois même douloureuse,
Des difficultés à organiser ses idées, à l’écrit uniquement,
Une écriture tremblante avec une tendance à repasser sur les traits,
Une grammaire et une syntaxe défaillantes, à l’écrit uniquement,
Une vision de l’acte d’écrire comme une contrainte ; une répugnance et/ou une anxiété à l’idée d’écrire.
On peut distinguer plusieurs formes de dysgraphie :
La dysgraphie maladroite ; caractérisée par une écriture lourde et désordonnée ;
La dysgraphie crispée, caractérisée par une écriture raide, anguleuse et tendue ;
La dysgraphie molle, caractérisée par une écriture petite et négligée ;
La dysgraphie impulsive, caractérisée par une écriture rapide, imprécise et illisible ;
La dysgraphie lente et précise, caractérisée par une écriture lente, signe d’une application et d’un effort intense.
Les causes de la dysgraphie
Le trouble dysgraphique est un handicap. L’incapacité de l’enfant à exécuter les gestes efficaces pour une bonne écriture ne résulte pas d’une paresse physique ou intellectuelle. Et son apparition n’est pas due à un déficit neurologique particulier. En réalité, la dysgraphie peut être provoquée par plusieurs problèmes sous-jacents:
Trouble de l’apprentissage : dyslexie, dysorthographie… ;
Trouble fonctionnel tel que la dyspraxie ;
Trouble majeur de la motricité en général, impliquant des problèmes de latéralité et de perception du schéma corporel ;
Trouble visuel et trouble de la coordination oculomotrice entraînant une difficulté ou une incapacité à reproduire des lettres ;
La maladie de Parkinson et la maladie de Dupuytren ;
Un traumatisme physique ou psychologique : accident, divorce, séparation de parents, manque de confiance en soi, etc.;
La fameuse crampe de l’écrivain.
Diagnostic et prise en charge
Les signes à prendre en compte
Vous devez consulter un spécialiste si, après le CP, votre enfant présente les signaux suivants :
Une absence de précision à l’écrit,
Une incapacité à maîtriser les outils (crayon, stylo, règle…) ;
Une difficulté persistante voire une incapacité à reproduire des formes ;
Une écriture illisible, peu précise, signe d’un manque d’assurance et de maitrise ;
Une anxiété voire un refus, face à tout exercice de production écrite.
Le diagnostic
Pour établir et confirmer la présence d’une dysgraphie, le bilan orthophonique est nécessaire, mais n’est pas suffisant.
Dans la mesure où il s’agit d’un trouble complexe en effet, l’intervention d’autres spécialistes est également nécessaire. Tout simplement parce qu’une mauvaise écriture peut avoir plusieurs origines : trouble visuel, retard de développement, déficit intellectuel, etc. Or, une personne est dite « dysgraphique » lorsqu’elle écrit mal alors qu’elle ne souffre d’aucun déficit au niveau physique, psychologique, neurologique ou intellectuel.
Pour confirmer le diagnostic, il faut donc l’intervention :
D’un ophtalmologiste et d’un orthoptiste pour écarter d’éventuels troubles de la vision ;
D’un psychologue pour écarter tous traumatismes potentiels ;
D’un neuropédiatre pour déceler tous problèmes neurologiques ;
D’un orthophoniste pour évaluer la présence et l’importance du trouble du langage chez le concerné.
d’un ergothérapeute, d’un psychomotricien, d’un graphothérapeute …
Le traitement
À l’instar des autres troubles du langage et de l’apprentissage, la dysgraphie elle, peut très bien se soigner grâce à une rééducation de l’écriture adaptée aux besoins et à l’importance du problème de l’enfant. Le graphothérapeute est à la dysgraphie ce que l’orthophoniste est à la dyslexie.
La prise en charge peut s’avérer pluridisciplinaire puisqu’elle peut faire intervenir un orthophoniste, un graphothérapeute et un orthoptiste, qui peuvent collaborer pour traiter la dysgraphie.
Les difficultés d’écriture ne sont jamais anodines, elles se révèlent toujours difficiles à vivre pour celui qui les rencontre. Elles ont un impact sur la scolarité, la vie professionnelle, mais aussi et surtout sur l’estime et la confiance en soi.
L’écriture laisse transparaître la personnalité de celui qui tient le stylo, elle peut dévoiler les plus grandes qualités comme les pires angoisses. Les troubles de l’écriture peuvent être à l’origine de l’échec scolaire, d’un désintérêt de l’école ou d’un refus de la vie active. Elle engendre parfois un repli sur soi et une profonde mésestime personnelle.
Il n’est jamais trop tard pour apprendre à bien écrire !
Une belle écriture lisible, rapide, facile. Celle qui vous apporte les félicitations des professeurs. Celle que l’on exécute rapidement pour prendre des notes sans être à la traîne tout en étant lisible. Celle qui se fait facilement et sans mal, même si l’on doit écrire longtemps.
Bien écrire, ce n’est pas qu’une question d’esthétique, c’est aussi et surtout :
du confort
de l’estime de soi
se donner toutes les chances pour les examens scolaires et universitaires.
Vous en rêvez pour votre enfant ou pour vous-même ? Tous ces bénéfices seront une réalité en quelques séances. Chaque rééducation est personnalisée. Les rendez-vous sont individuels. Je vous accompagne et vous enseigne les techniques qui vous correspondent. J’analyse les causes et nous les corrigeons ensemble.
Le but de la graphothérapie n’est pas d’avoir une écriture parfaitement identique au modèle scolaire enseigné mais de trouver son écriture : une écriture lisible, aisée, fluide et satisfaisante pour chaque scripteur.