actualité, graphotherapie

Stage coup de pouce de Noël

Votre enfant rencontre quelques difficultés d’écriture ? Il n’aime pas ça ? Son écriture est trop grande, trop petite ? Elle ne respecte pas les lignes ? Il a mal lorsqu’il écrit ? Ses cahiers sont mal tenus ?

Le stage coup de pouce pour donner un petit élan à son écriture afin de le réconcilier avec lui-même et avec ses capacités !

Quatre heures de prise en charge individuelle et individualisée pour améliorer l’écriture sur la première semaine des vacances de Noël du 19 décembre au 23 décembre 2022 !

Prenez contact au 06-02-41-76-36 pour plus de renseignements… ça ne vous engage en rien !

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actualité, dysgraphie, Ecriture manuscrite, graphotherapie, rééducation de l'écriture, Tenue de l'outil scripteur

Stages coup de pouce pour les congés d’automne !

Je propose deux stages pour aider les enfants qui rencontrent des difficultés en écriture pendant les congés de Toussaint. Profitons des vacances pour améliorer les choses et reprendre confiance en soi !

Première semaine : 4 heures de prise en charge à raison d’une heure par jour les lundi 24, mardi 25, jeudi 26 et vendredi 27 octobre

deuxième semaine : 3 heures de prise en charge à raison d’une heure par jour les lundi 31 octobre, jeudi 3 et vendredi 4 novembre

Prenez contact par téléphone au 06-02-41-76-36 ou par mail auplaisirdecrire76@gmail.com

graphotherapie, Réflexes archaïques

Ecriture et réflexes archaïques, quel lien ?

Qu’est-ce qu’un réflexe ?

Un réflexe est une réaction involontaire, inconsciente et rapide du système nerveux en réponse à une stimulation. Cette stimulation est captée par nos sens dont les principaux récepteurs sont situés au niveau des yeux, des oreilles, du nez, de la langue, de la peau…

Qu’est-ce qu’un réflexe arcahaïque (ou primitif) ?

Les réflexes archaïques ou réflexes primitifs sont des mouvements automatiques et involontaires qui apparaissent dès la vie fœtale, pour certains d’entre eux. 

A la naissance, le bébé n’a pas terminé la maturation de son système nerveux, particulièrement le faisceau de nerfs moteurs issu du cerveau qui permet le contrôle de ses mouvements. Cela explique pourquoi ses mouvements sont en partie des automatismes, des réflexes qui lui permettent de s’adapter à son environnement. Les gestes du bébé vont progressivement se préciser grâce au développement de son tonus musculaire contrôlé. Ainsi, ce n’est que vers 3 ou 4 mois que ses réflexes se transforment peu à peu en mouvements volontaires.

Il y a plusieurs dizaines de réflexes primitifs présents à la naissance.

Ils assurent la survie du nouveau-né pendant les premiers mois où son cerveau et son corps n’ont pas fini leur maturation.

Quel est le rôle de ces réflexes ?

  • Nous protéger. Grâce au réflexe de peur paralysante ou au réflexe de retrait, à celui du parachute…
  • Nous nourrir. Grâce au réflexe de succion, au réflexe de fouissement, au réflexe de déglutition…
  • Nous déplacer. Grâce au réflexe de Babinski, au réflexe Spinal de Galant
  • Nous coordonner. Grâce au réflexe tonique asymétrique du cou, au réflexe d’agrippement…

Les réflexes archaïques sont à la base de notre développement corporel, cérébral et comportemental. Ils ont donc des répercutions dans la sphère corporelle (posture, motricité, détente…), dans la sphère cognitive (apprentissage, mémoire, concentration…) et dans la sphère émotionnelle (confiance en soi, gestion du stress…)

Que deviennent ces réflexes ?

Les réflexes primitifs émergent à un moment donné, souvent in-utero ou bien au moment de la naissance. Ils vont s’exercer durant plusieurs mois. Ils vont ensuite s’intégrer ou s’inhiber pour laisser place à de nouveaux comportements.

Mais ils seront toujours présents, prêts à s’exprimer en cas de besoin urgent. L’exemple le plus parlant est celui de l’agrippement palmaire. Lorsqu’un objet est introduit dans la paume de la main, à la base des doigts, le nouveau-né l’agrippe. Ce n’est plus le cas à partir du moment où le réflexe est intégré. Mais on retrouve fort heureusement ce réflexe quand on est par exemple dans un bus qui freine brusquement et qu’on s’accroche à la barre ou à tout autre support, ce qui nous évite ainsi de tomber.

Que se passe-t-il quand ces réflexes dysfonctionnent ?

Dans certains cas, les réflexes archaïques peuvent dysfonctionner. Cela peut survenir à différentes périodes de la vie avec des conséquences diverses.

Dans le cas d’un réflexe non intégré, il peut devenir hypo ou hyper actif. Il va s’exprimer de façon anarchique et gêner l’acquisition de compétences au niveau corporel, émotionnel, relationnel ou encore cognitif. Les enfants se retrouvent alors avec des étiquettes comportementales telles que le rêveur, le distrait, le maladroit, l’hyperactif…

La non-intégration d’un réflexe provoque une sorte de « parasitage » dans notre corps et notre cerveau. Un réflexe non intégré surcharge le système nerveux et réduit les capacités d’apprentissage.

Surmonter un ou des réflexe(s) non intégré(s) demande un effort constant mobilisateur d’attention et d’énergie ; attention et énergie qui ne sont dès lors plus disponibles pour d’autres tâches….

L’apprentissage peut devenir source de stress, et sous stress les réflexes deviennent encore plus difficiles à contrôler ! C’est un véritable cercle vicieux…

Mais certains réflexes qui avaient été correctement intégrés, peuvent aussi se « réveiller » à l’occasion d’un traumatisme, comme dans le cas d’un accident de voiture par exemple. Le « bouton » réflexe reste alors allumé en permanence au lieu de s’éteindre quand on n’a plus besoin de lui. Cela active donc le réflexe de façon anarchique. Celui-ci aura par conséquent besoin d’être « reparamétré » afin de ne plus parasiter le quotidien.

Aider l’acquisition de ses réflexes non intégrés influe sur le comportement et sur la réussite du patient. Avez-vous déjà essayé de marcher avec un caillou dans votre chaussure ? Pas facile allez-vous me dire…. Il est préférable de l’ôter avant la randonnée… Et bien sachez qu’apprendre à écrire avec un réflexe d’agrippement encore présent est tout aussi difficile ! Avant d’écrire, il est préférable de travailler ce réflexe car une personne qui ne tient pas correctement son crayon fait comme elle peut au moment auquel on lui demande… Sa tenue est la meilleure solution qu’elle ait trouvé et lui répéter que ce n’est pas la bnne méthode ne fera qu’accroitre son malaise face à l’écriture…

A méditer !

image tableau soudée
dysgraphie, graphotherapie, rééducation de l'écriture

Ecriture & Thérapie

 La graphothérapie, qu’est-ce que c’est ?

La graphologie, qui est un fidèle révélateur de la psyché et de la personnalité à donné naissance à la graphothérapie, qui postule qu’un certain travail sur l’écriture peut contribuer à transformer la psyché et les comportements. Découvrez la graphothérapie, ses principes, ses bienfaits, le déroulé d’une séance, comment devenir graphothérapeute.

La graphothérapie avait à l’origine pour champ d’action la dysgraphie (troubles de l’écriture qui ont pour résultat l’illisibilité relative) et certains troubles du comportement chez les enfants. Elle consistait donc à rééduquer l’écriture afin de la rendre plus lisible et facile à réaliser.

Ainsi, l’analyse et l’observation de sa propre écriture permettraient, par exemple, de faire ressurgir des souvenirs d’enfance à l’origine de diverses dépendances affectives ou psychiques, ou de lever le voile sur des aspects méconnus de sa personnalité. Par la suite, en transformant sa façon d’écrire et à l’aide de divers exercices graphiques, on pourrait, par une sorte de rétroaction, agir sur sa psyché, et conséquemment changer des attitudes ou des comportements nuisibles. L’exemple classique, et bien sûr un peu réducteur, est de s’efforcer de placer volontairement et consciemment les barres de nos T plus haut, ce qui nous aiderait à adopter une attitude plus déterminée et plus confiante pour affronter nos défis quotidiens.

Traiter les problèmes de dysgraphie

La graphothérapie vise à aider les enfants qui présentent des problèmes de dysgraphie. Ces enfants, surtout des garçons, en viennent rapidement à souffrir de problèmes d’apprentissage. Cela a pour effet de leur donner des sentiments d’échec et de manque de confiance en soi, et peut entraîner des troubles du comportement. Il s’agit souvent d’enfants intelligents, brillants, parfois surdoués. Chez eux, l’illisibilité de l’écriture provient fréquemment d’un choc émotionnel vécu dans le cercle familial au cours de la petite enfance.

Rééduquer l’écriture

La rééducation ne porte pas directement sur l’écriture elle-même, mais plutôt sur le dessin de quelques formes fondamentales (boucles, coupes, arceaux, hélices, etc.). Il s’agit de simplement travailler sur la souplesse et l’aisance dans le geste. De façon aussi ludique que possible, on vise à relaxer le geste, la respiration, les perceptions et les sensations. Par la suite, on apprend à bien tenir le crayon, à adopter une bonne position corporelle durant l’écriture, bref, on tâche de détendre l’enfant afin qu’il prenne plaisir à écrire.

Mieux se connaître

La graphothérapie peut être utilisée pour une meilleure connaissance de soi et pour libérer la psyché des obstacles qui peuvent nuire à son développement. Cette approche est donc également destinée aux personnes qui désirent mieux se connaître et repérer les obstacles qui limitent la réalisation de leur plein potentiel.

Le graphothérapeute

Le graphothérapeute est un professionnel qui peut exercer en privé ou en public. Il va aider l’individu à mieux tenir son stylo, à mieux se positionner et à acquérir de bonnes bases à l’aide d’exercices ludiques. Compréhensif, son rôle est de rééduquer son patient en prenant en compte sa personnalité et sa sensibilité.

Déroulé d’une séance

En graphothérapie classique : la première rencontre se passe généralement avec l’enfant et ses parents. Durant celle-ci, le graphothérapeute va évaluer le sujet et établir le contact. En principe, c’est l’enfant qui décide (ou accepte) d’entrer en thérapie à la fin de cet entretien d’environ 2 heures. Suivra une série de séances hebdomadaires qui s’étaleront sur une période pouvant varier de 6 à 10 mois.

Graphothérapie symbolique : à l’occasion de la rencontre initiale, la personne écrit un texte et étudie les outils d’analyse de la graphothérapie symbolique. Grâce à ceux-ci, elle pourra désormais repérer elle-même dans son écriture le ou les traits récurrents (on les appelle signes-totems) qui constituent les véritables signatures graphiques de ce qui se cache dans son inconscient. Par divers exercices graphiques, on tâchera, par exemple, de modifier l’angle des lettres, de leur ajouter de la rondeur, ou alors de s’exercer à écrire de la main gauche pour les droitiers et de la droite pour les gauchers, histoire de rétablir l’équilibre entre les deux hémisphères du cerveau.

Devenir graphothérapeute

Il existe plusieurs écoles de graphologie et de graphothérapie. En règle générale, les formations sont composées de cours de rééducation de l’écriture, de psychologie clinique et d’interprétation du dessin. Elles peuvent s’effectuer en école ou par correspondance.

Contre-indications de la graphothérapie

La graphothérapie s’adresse aux enfants, aux adolescents et aux adultes qui souhaitent corriger leur écriture ou entamer une démarche de développement personnel. Cependant, cette discipline n’est pas une technique d’intervention en cas de crise aiguë ou de psychose.